Passe moi le sel ! montage

les serres de projection de jardins mobiles dans l'orangerie de Fontenay le Comte

Les 33 pains de sucre de Makarka au 22 place Belliard

dans la ville, la nature reprend ses droits

makarka 2

Le sucre est notre plaisir et l'une des plaie de l'humanité. L'être humain aime le sucre. il le cherche frénétiquement depuis la Préhistoire. Alexandre, conquérant de la Grèce, rapporte la canne à sucre de l'Inde, qu'il acclimate en méditerranée avant que les colons ne la cultivent aux Antilles. Ils instaurent avec la complicité des chefs africains le pire des esclavages. Napoléon ruine le commerce triangulaire qui a tant enrichi Nantes et Bordeaux en poussant Delessert à développer la betterave à sucre. 

Mais la plaie de l'esclavage met encore un demi-siècle avant de se refermer.

Aujourd'hui, nous mangeons trop de sucre et le diabète est l'une des maladies les plus redoutables de l'humanité. Il faut se méfier du sucre.

Gilles Fumey, juillet 2013

makarka

Production en cours de 34 pains de sucre teints installés en tapis rond 

dans le salon de la maison en arcade du 22 place Belliard pour

 Passe-moi le sel !

15ème parcours d'art contemporain de Fontenay le Comte en Vendée

du 6 juillet au 27 septembre 2013, vernissage le 5 juillet
http://www.karinebonneval.com/monSite.php?p=80

 

Makarka est un mot créole de la Réunion, il veut dire "sucre caramélisé" ; recueilli lors du nettoyage des appareils à cuire dans les usines et utilisé autrefois pour la fabrication du rhum clandestin. 

Le makarka est le sucre roux et sale vendu dans le commerce.